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Cérémonie du 11 septembre à Roudouallec

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Cérémonie commémorative des attentats de New York du 11 septembre 2001

Samedi 11 septembre 2021, à 10 h 30, place Louis Guiffès à Roudouallec

Roudouallec: Cérémonie commémorative des attentats du 11 septembre 2001.
Roudouallec: Cérémonie commémorative des attentats du 11 septembre 2001. La cérémonie a commencée avec une 1/2heure de retard suite à un incident technique sur une platine. Incident très rapidement oublié car le recueillement de l’assemblée présente s’est fait sentir immédiatement… Le respect de la cérémonie envers les victimes de toutes les barbaries ont fait l’honneur de notre communauté du Centre-Bretagne.

En ma qualité de président de Bretagne Trans America (et représentant les membres de notre association), j’ai été très ému lors de la lecture de mon discours et je tiens à remercier les membres de BTA et toutes les autres associations qui ont oeuvré dans la médiatisation et le succès de cet évènement. Nous n’oublierons pas le bon accueil qui nous a été réservé par la population de Roudouallec.

Grands mercis à toutes et à tous!

Jean François Baudet

Président

France 3 en direct de Roudouallec

France 3 nous a fait l’honneur d’être présente. Ouest-France et Le Télégramme publieront des articles prochainement. Nous les remercions ainsi que les associations, les bénévoles, les élus et le publique Roudouallecois présent ce samedi 11 septembre…

JT 19/20 France 3 Bretagne du samedi 11 septembre 2021.
JT 12/13 France 3 Bretagne du samedi 11 septembre 2021
World Trade Center

Ground Zéro : l’attentat du World Trade Center à New York

Commémoration de l’attentat du World Trade Center à New York (Ground Zéro) en hommage aux victimes du 11 septembre 2001, en partenariat avec la municipalité de Roudouallec, le 11 septembre 2021, à 10 h 30, place Louis Guiffès (place du monument aux morts).

Maison de Nicolas Le Grand

Point zéro : Nicolas Le Grand pionnier de l’émigration bretonne en Amérique

Ce sera également l’occasion de rendre hommage à Nicolas Le Grand, pionnier de l’émigration bretonne aux Amériques à la fin du XIXe siècle. Sa migration entrainera un mouvement de masse de 115.000 Bretons vers l’Amérique du Nord, jusqu’aux années 1960.

Sa maison, qui se trouve juste à côté de la place Louis-Guiffès, peut être considérée comme le Point Zéro de l’émigration Bretonne vers le Nouveau Monde.

Les attentats du 11 septembre 2001

Le 11 septembre 2001, les Etats-Unis étaient frappés en plein cœur par la plus importante série d’attentats de leur histoire, causant la mort de près de 3000 personnes.

Ce jour-là, quatre avions de ligne étaient détournés par 19 terroristes pour être lancés contre des bâtiments hautement symboliques des États-Unis. Deux ont détruit le World Trade Center à New York, un a endommagé le Pentagone près de Washington et le dernier n’a pas atteint sa cible et s’est écrasé en Pennsylvanie.

Parmi les victimes des Twin Towers Danielle Anne Délie dont la mère, Aimée Lohéac, était Gourinoise. Le 11 septembre elle se trouvait au 92e étage de l’une des tours du World Trade Center, dans les bureaux de sa société, la compagnie d’assurance Marsh et Mc Lenman. 

Elle habitait aux Etats Unis depuis de nombreuses années mais pour ses amis elle conservait des goûts typiquement français : Danielle aimait notamment le bon vin et se passionnait pour la mode. Elle fait partie des cinq français décédés dans les Tours Jumelles.

Ground zero: Le nom de Danielle Anne Délie…
Nicolas Le Grand Roudouallec

Nicolas Mathurin Legrand 

Il voit le jour à Roudouallec le 3 juillet 1852. 

Son père, Paul, est tailleur de pierres et sa mère, Marie Joseph Le Goff est couturière.

Il se marie le 26 décembre 1877 avec Marie Françoise Bouédec dont il aura 8 enfants.

A 20 ans il est appelé au service militaire qui durera 5 années.

Durant son service un camarade de promotion lui vante les avantages de la vie aux Etats-Unis. 

Il raconte : « Je vivais misérablement d’un salaire quotidien de 20 sous. Cette situation était bien faite pour me rappeler les récits si souvent entendus ».

En 1881 il part au Havre avec deux Amis (Loeiz Bourhis, dont il n’aura plus de nouvelles, et Job Dauphars, un paysan de Gourin), pour embarquer sur un paquebot en direction de l’Amérique du Nord. Afin de financer son voyage, il emprunte, en hypothéquant sa maison qu’il vient de construire (actuellement située au n° 12 de la rue Nicolas Le Grand, auprès de Corentin Le Bas, commerçant et sacristain à Roudouallec, 360 francs.

Ils arrivent au Canada où ils exercent la profession de bûcherons. Puis ils descendent vers les Etats Unis pour travailler dans des usines ou dans des fermes.

Il ajoute : « là j’ai continuellement voyagé. Dans le Connecticut je gagnais 20 francs par jour. Dans une usine de fer, 450 francs par mois ».

Nicolas n’oubliait sa famille et lui envoyait de l’argent ce qui permis à sa femme de s’installer comme marchande, cabaretière et commerçante. Ces envois d’argent contribuèrent à la création du mythe américain. 

Après avoir économisé une partie du fruit de leur labeur, les 3 compères décident, en 1884, de revenir au pays.

C’est donc propriétaire d’un petit pécule qu’ils arrivent en Bretagne donnant ainsi pour les habitants l’image d’un exemple à suivre : « celui qui va aux Amériques avec fortune reviendra ! ».

« Un soir, en 1890, une douzaine de voisins, qui partaient le lendemain pour l’Amérique, se trouvaient réunis chez moi pour faire la fête. Ils me pressaient de les accompagner pour les guider. Quelqu’un voulu parier que je partirais. […] Enfin, ces clients-là me déclarèrent qu’ils ne paieraient les consommations que lorsque j’embarquerais avec eux au Havre », dit-il.

Il repart avec le groupe pour trois longues années. « Je ne l’ai pas regretté car le groupe m’a payé », confie-t-il alors. Il rentre ainsi en 1993 les poches pleines de dollars. 

Il est vu comme un exemple de réussite, un exemple à suivre. A Roudouallec, Gourin, Guiscriff, Leuhan, on ne jure que par l’Amérique, on ne rêve que de traverser l’Atlantique pour y faire fortune. Nicolas Mathurin Legrand est définitivement l’un des pionniers de l’immigration bretonne vers les Etats-Unis. Les chiffres parlent de 115 000 Bretons qui auraient émigrés vers l’Amérique du Nord entre 1880 et 1970.  La commune qui a abrité un bureau de la compagnie générale transatlantique puis un bureau air France, tenus par Jean Fichen, est devenue la porte de l’émigration outre Atlantique. 

Nicolas Mathurin Le Grand est ainsi le point zéro d’une histoire entre les Etats-Unis d’Amérique et la Bretagne placé sous le signe de l’amitié entre nos deux pays. 

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